Ce début d’année a été marqué par les élections municipales. Le budget de la commune doit être votée avant la fin du premier trimestre. La nouvelle équipe municipale, élue le 16 mars n’avait pas le temps matériel de produire le budget dans les délais prévus. Aussi c’est l’ancienne équipe qui a été construit et voté ce budget 2008. C’est donc un budget d’attente qui reprend les engagements déjà prévus :  Engagement des études, des acquisitions et des premiers travaux pour notre future salle d’animation près du pole sportif (foot, tennis, basket) ; Initialisation des études pour l’extension du groupe scolaire si le besoin s’en fait sentir ; Aménagement de la maison Bouvard en coordination avec l’OPAC.

Cette année encore le conseil municipal a décidé de garder inchangé les taux des taxes communales à leur niveau actuel. L’équilibre du budget est assuré par la croissance des revenus des produits et des bases d’imposition et par nos réserves de trésorerie.

Les sources de financements :

A. Les subventions : par exemple, la construction du nouveau bâtiment (cantine, salle du conseil, aménagement) a coûté 1,1 Million d’euros TTC, subventionnée à 50 %, le reste de la dépense a été financée par l’emprunt à 70% (400000 euros  empruntés à 3,5 % sur 15 ans) et le solde : 170000 euros par l’autofinancement.
Pour tous nos investissements, il faut donc rechercher les subventions possibles mais aussi œuvrer pour améliorer le taux d’aide qui est fixé par les différents subventionneurs. Le paradoxe est que ce taux d’aide est très souvent lié à la pression fiscale. En d’autres termes, si vous baissez les impôts ménages (Taxe d’habitation, Taxes foncières), notre seule ressource directe, le taux de subvention diminue.
B. L’emprunt : c’est en fait le moyen de répartir le coût sur plusieurs années, durant le mandat précédent, nous avons emprunté à taux fixe au plus bas les sommes nécessaires pour les constructions et les acquisitions tout en maintenant nos ratios de remboursement (part des remboursements sur l’excédent de fonctionnement) en-dessous de 20%. Nous avons donc une marge de manœuvre importante pour emprunter et financer les projets du prochain mandat